dimanche 16 octobre 2011

La Couleur des Sentiments - Film


Durée: 2h26  Sortie le 26 Octobre 2011.

 Pour cet article, j'ai le plaisir d'accueillir Gaëlle, une jeune rédactrice qui chroniquera certains livres ou certains films quand elle le souhaitera. Le résumé et la première critique sont d'elle. La mienne suit juste après. Accueillez la chaleureusement.

"1962, Jackson, Mississipi. Minny et Aibeleen sont deux bonnes noires. Amies de longue date, elles ont deux personnalités bien différentes… Leurs patronnes, Miss Hilly et Miss Leefolt sont toutes deux amies avec Miss Skeeter, une femme qui ne partage en rien leurs idées racistes et ségrégationnistes. Elle rêve de devenir écrivain et trouve finalement un travail au Jackson Journal. Mais son but est de rassembler des témoignages de bonnes pour dénoncer leurs vies, leurs travail dans un livre. Les 3 femmes vont devenir amies alors que le risque de se faire prendre est immense ! Et pourtant…"

Le film est vraiment bouleversant. Emma Stone est sublime. Les acteurs sont vraiment bien choisis. Certaines choses dans le livre sont effacées dans le film (ce qui est un peu dommage) et, au contraire, d’autres choses sont un peu « étalées ». Mais ce n’est que superflu. Aucune déception surtout si vous avez lu le livre ! Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est les décors et les dialogues ; souvent comme dans le livre ! La musique est vraiment super. C’est vraiment LE film à ne pas louper ! Epoustouflant.   17,5/20 
Gaelle.



Je ne vais pas m'étaler et vous faire durer le suspens... Ce film est un pur chef d'oeuvre comme on en voit que trop peu...

La Couleur des Sentiments est un film réalisé par Tate Taylor, d'après le roman éponyme de Kathryn Stockett. Avant sa publication, le roman avait été refusé par plus de 60 maisons d'éditions. Dès sa sortie le livre se place très rapidement dans la liste très convoitée des best sellers du New York Times.

Le film réunit Emma Stone, Viola Davis, Octavia Spencer, Bryce Dallas Howard, Chris Lowell et encore tant d'autres.

Le film est donc un pur chef d’œuvre. Des décors et une photographie à couper le souffle. Je me suis même rendu compte a certains moments que je ne suivais plus l'histoire mais regardait simplement les images. L'histoire, puisqu'on en parle est le parfait exemple de tout ce qu'un bon film devrait être. En sortant de la salle, vous resterez imprégnés par cette ligne narrative simple, mais parfaitement efficace dans son rythme. C'est bien simple, 2h26 de film qui m'ont semblé ne former qu'une petite demie heure... Et si le film ne vous fait pas réflechir, n'attendez pas pour retourner voir Transformers, la porte est grande ouverte pour vous.

Ici pas de facilité, et donc pas de manichéisme. Les Blancs ne sont pas les grands méchants et les Noirs ne sont pas les  grands héros. Chacun a ses forces et ses faiblesses, et c'est ce qui fait tout le charme du film. Je pense notamment a une des scènes de témoignage qui nous montrent une vieille dame Noire nous raconter toute l'amitié qu'elle avait pour son patron qui l'a sauvée... Si vous vous aventurez dans la salle de cinéma, n'oubliez pas vos mouchoirs. Je félicite l'auteur du livre pour avoir osé parler d'un sujet aussi récent et encore douloureux de l'histoire des USA. 

Au niveau musical, du tout bon, l'ambiance des années 60 est parfaitement retranscrite. La musique du générique de fin signée Mary J. Blige nous rappelle les grands génériques à la Titanic ou Bodyguard....

En conclusion, un film a voir, loin des blockbusters et de la 3D, qui vous donnera chaud au coeur pour les longues soirées d'hiver. 

BONUS: Le clip de la chanson du générique de fin.

Mary J. Blige "The Living Proof"



 NOTE : 19,5/20
 

lundi 10 octobre 2011

Drive






 Comment ne pas introduire mon nouveau blog tout frais qui sent la Soupline sans chroniquer en tout premier lieu LE film de cette fin 2011?

Pour tout dire, je préfère parler des films quand je les ai achetés, vu, revu et surtout que j'ai pu découvrir la version originale. Car oui, l'interprétation, ça passe aussi par la voix et l'intonation. Mais bon là vous comprendrez, pour ceux ayant déjà vu le film, que je ne pouvais pas passer à côté.

Ce film est beau, poétique, violent, viscérale. Ryan Gosling qui interprète Le Chauffeur n'a jamais été aussi bon qu'ici. Il est beau. Son personnage est beau. C'est un héros noble, presque un Prince Charmant sorti d'un conte. Il n'appartient pas à notre société, trop parfait pour exister et nous côtoyer. Et il est sublimé par la mise en scène de Nicolas Winding Refn, qui présente les rues de Los Angeles comme un personnage à part entière de l'histoire. Celle-ci, simplissime, vous renversera tout comme elle m'a renversé. Alors évidemment, ne vous attendez pas à du Fast&Furious, ni même du Scarface. C'est une histoire profondément humaine qui est contée. Les failles des uns, les magouilles des autres. L'amour et la mort. La vie quoi.

Les personnages secondaires font des merveilles. Je pense notamment à Irène interprétée par Carey Mulligan, parfaite princesse enfermée dans son donjon. Un coup de cœur pour l'apparition brève de Christina Hendricks toute droit sortie de Mad Men... Le rythme du film est jouissif, n'enchainant aucun temps morts, et installant une atmosphère lourde qui déchainera les conséquences des actes du Chauffeur...

Dernier point, et pas des moindres: la musique. Jamais une BO de film ne m'aura autant emballé depuis bien longtemps. De l'electro pop neo 80's kitchissime mais qui emballe les images de papier rose (voyez la scène déjà culte de générique d'ouverture) et vous fera frissonner tout le long du film avec la seule question qui vous viendra en tête "Où vais je pouvoir acheter le CD?"

DRIVE est donc le film à ne pas manquer en cette fin d'année. Oubliez les films du peuple et osez poussez la porte d'un cinéma puissant et intelligent.

NOTE: 19/20